Inferno . Brown, Dan

Publié le 4 juillet 2013 à 18:12

INFERNO. 2013. BROWN, Dan Trad. Ar DEFERT Dominique et DELPORTE Carole

Paris. 2013. JC Lattès. 567 p.

(LP 545)

Genre :  Roman, Thriller, Thriller ésotérique et historique

Présentation de l’éditeur :

Robert Langdon, professeur de symbiologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon va s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks.

Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé créé par un éminent scientifique – un génie qui a voué sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour l’une des œuvres de Dante Alighieri : le grand poème épique Inferno.

Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets anciens, pour retrouver l’ultime création du scientifique – véritable bombe à retardement – dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire.

 

Mon Avis ( Juillet 2013) :

 

Depuis le 14 mai aux Etats Unis (le 24 en France), Dan Brown revient sur le devant de la scène avec son dernier roman : Inferno. Ne changeant pas les recettes du succès, on retrouve ainsi les mêmes « ficelles » que dans les précédents opus. Bien sûr, le héros cher à Dan Brown, un personnage largement inspiré de sa propre existence, Robert Langdon reprend du service.

Comme le bon vin, le professeur de symbiologie a gagne avec les années (depuis le Da Vinci Code) et on le retrouve entre Florence et Venise à la poursuite d’un mystérieux scientifique protégé par une mystérieuse organisation. L’intrigue n’est pas des plus originales, même si ce thriller (car il s’agit bien de cela) repose sur une documentation et une érudition quasi parfaite. Comme pour le Da Vinci Code, on lira ici ou là les spécialistes pinailler sur tel ou tel point de détails, dénonçant les approximations de l’auteur. Franchement, passionné par ces symboles et cette période du passé, je ne peux qu’apprécier le travail de recherche effectué par Dan Brown mais aussi louer le talent de l’écrivain.

On est donc littéralement emporté par ces aventures, qui certes nous poussent à en découvrir toujours plus sur l’univers de Dante et de l’Inferno mais aussi sur les cités illustres et énigmatiques de Florence et Venise.

Accompagné d’une charmante jeune femme, Sienna, le héros se heurte cette fois-ci à cette mystérieuse organisation, dirigée par le Président mais aussi par la présidente de la plus officielle Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.). De qui devra-t-il le plus se méfier, et pourquoi l’O.M.S. s’intéresse-t-elle tant aux détails révélés par l’Inferno ?

Ne vous inquiétez pas, je ne vous délivrerai aucun des détails de l’intrigue, juste ces grandes lignes. Quoi qu’il en soit, le plaisir à lire cet ouvrage est évident et je ne pourrai que trop vous le conseiller.

Les héros et autres personnages prennent vie sous la plume de Dan Brown, qui sait maintenir un rythme haletant du début à la fin sans pour autant tomber dans la frénésie des rebondissements à chaque chapitre. Peut-être pour se distinguer de tous les auteurs, qui se sont lancés dans la brèche après le succès de son Da Vinci Code ? Peut-être que l’Inferno de Dan Brown fait penser à tous ses ouvrages de thrillers ésotérico-historiques (Steve Berry en tête) qui fleurissent aujourd’hui, mais il n’en est pas moins différent et plus alléchant. D’autant plus que Dan Brown ne se gêne pas pour introduire une pointe d’humour, ce qui rend la découverte de ses héros plus attachante encore.

Un véritable coup de cœur donc, alors ne boudons pas notre plaisir.

 

Citation :

 

Un moyen mnémotechnique inventé par le Vatican du Moyen Age pour rappeler aux chrétiens les sept péchés capitaux. SALIGLIA, c’est l’acronyme de superbia, avaritia, luxuria, invidia, gula, ira et acedia.

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