Écrire sur ses lectures, une ambition difficile à définir et pourtant !

Publié le 14 septembre 2025 à 16:51

Depuis mon adolescence, j’ai toujours commenté mes lectures, des romans aux essais, des livres vénérés à ceux tombés dans l’oubli. Pourquoi ? Quel est l’objectif ? … Autant de questions auxquelles il m’est, aujourd’hui encore, difficile de répondre.

Eric. 14/09/2025

 

Ma passion de l’écriture provient probablement de celle de la lecture. Depuis mon adolescence, j’ai pris l’habitude de noter mon ressenti à la fin de la lecture de tout ouvrage. Qu’il s’agisse d’un roman historique, d’un essai historique, voire d’un texte philosophique, cette habitude a pu, à certains moments, m’ennuyer en m’obligeant. En revanche, j’apprécie aujourd’hui de pouvoir pallier une mémoire qui ne peut être infaillible … :)

Rédiger une critique de livre, s’appuyer sur l’écriture pour prolonger sa réflexion !

En des décennies, mes critiques – je préfère parler de notes – se sont affinées, se sont étoffées. En revanche, lorsqu’il s’agit de romans, je me suis toujours attaché à ne pas relater le récit, et encore moins le dénouement. On ne parlait pas encore, quand je me suis initié à cette habitude, de « divulgâcher », mais naïvement, je ne souhaitais pas, si quiconque lisait mes quelques notes, ruiner un plaisir qui ne viendrait jamais. Il m’arrive de m’attarder sur un épisode ou un autre, mais je prends toujours le soin de prévenir le lecteur.

Pourquoi écrire ces notes ? Premièrement, cette écriture m’est destinée, comme s’il me fallait conserver intact mon ressenti, mes questionnements, mes doutes, … Au fil des années, j’ai ressenti, lorsque cela se révélait pertinent, d’ajouter les citations qui m’apparaissaient marquantes.

Si je peux être fier de certaines de mes notes, d’autres m’apparaissent « creuses », « sans intérêt » et pourtant. Je suppose qu’au moment où je les rédigeais, il en était tout autrement. Toujours est-il, que je prends aujourd’hui plaisir à relire certaines de ces notes, alors que d’autres m’étonnent -comment ai-je pu commettre une telle erreur ? Pourquoi ai-je ressenti cela ? …-. Parce que ces notes représentent, à mes yeux, une réflexion, une pensée à un moment donné, je me suis également fixé comme règle de ne jamais rien effacer. Il m’arrive de compléter, voire d’inverser une réflexion, un jugement, mais sans jamais faire disparaître le texte originel.

Dois-je également souligner à nouveau qu’écrire n’a de sens que s’il existe des lecteurs ? En d’autres termes, aussi égoïste soit ma démarche, j’écris également pour être lu.  Je ne nourris pas la prétention de m’imposer comme un conseiller dans vos choix de lecture. En revanche, que mes écrits puissent vous donner envie, vous interroger, vous faire réfléchir, et j’estimerai ma mission remplie.

 

Des critiques de livres pour vous éclairer ou pour assouvir ma collection de savoir ?

 

Voilà la question que vous vous posez, et à laquelle je n’apporterai pas de réponse toute faite. Il est incontestable, que ces notes me sont précieuses et utiles pour les raisons évoquées ci-dessus et pour bien d’autres, que j’expliciterai peut-être un jour. Les premières de ces notes ont été manuscrites, et aujourd’hui le plus souvent, c’est sur le clavier que je les rédige. J’avoue cependant, que parfois, je préfère encore délaisser ce dernier pour le plaisir de la plume.

Je ne rédige pas ces quelques lignes pour conserver un « résumé », une « synthèse » de mes lectures. Encore moins pour en dresser un inventaire à la Prévert. L’intérêt réside ailleurs, vous m’avez compris. J’aurai pu me contenter de rédiger ces notes pour un site communautaire comme il en existe tant, à l’instar de Babelio. Cela ne me suffisait pas, tant je suis un être complexe et torturé. Ainsi, je ne prétends pas vous dresser une présentation détaillée des romans de Da Brown, mais entends bien partager les sensations et les sentiments, que cela a pu faire naître en moi.

Bien que ces questions me hantent et me taraudent, je vous livre, sans trop y réfléchir je dois bien l’avouer, ces critiques, rédigées depuis près de 40 ans aujourd’hui. Il ne vous reste qu’à vous en saisir, vous les approprier, en n’hésitant pas à m’informer de leur utilité, de leur pertinence mais aussi en me soulignant leur carence ou leur défaut.

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